Dernière minute…concours Tremplin : une aide à la levée de fonds

Clôture des inscriptions demain !
Le concours Tremplin peut vous permettre de rencontrer des investisseurs et lever des fonds.

http://www.tremplin-entreprises.senat.fr/

La 12ème édition de Tremplin Entreprises se tiendra le 4 juillet 2011. Co-organisée par le Sénat et l’Essec, cette manifestation rassemble chaque année les principaux acteurs français du capital risque et du financement de l’entreprise innovante ainsi que des représentants d’entreprises de croissance.

Tremplin Entreprises permet à des entrepreneurs sélectionnés par un comité composé de professionnels du capital risque et de la création d’entreprise, de rencontrer les investisseurs susceptibles de financer leur entreprise.

Comment se faire connaître ?

Je suis convaincue que mon entreprise répond à un véritable besoin, j’ai même quelques clients. Très bien, me direz-vous ! Par contre, comment accélérez cette conquête client ?

Mon budget est limité, donc, impossible d’investir dans un gros plan comm’. Je me suis alors mise à chercher des modes de communication gratuits.

Et là, je m’aperçois qu’il existe une foultitude de concours, réseaux…qui ne demandent pas mieux que trouver des pépites en lancement sur lesquelles communiquer. Je vais essayer de vous en faire part au fil de l’eau…

1. Trois minutes pour convaincre

www.3minutespourconvaincre.com

Très alléchant : en partenariat avec BFM, si votre projet est retenu, vous pouvez passer en direct à la radio, aux heures de grande écoute.

2. BFM Académie

Encore BFM, mais, après tout pourquoi ne pas multiplier ses chances ?

Là, vous pouvez vous porter candidat et participer au concours…un peu comme la Star’Ac. Devenez le Julien Doré de demain !

Cession ou achat d’entreprise – les documents à récolter (4/4)

5. Documents liés à la réglementation

  •  déclarations, autorisations relatives à l’exercice de l’activité
  • correspondances reçues de toute autorité administrative ou de régulation au cours des trois dernières années
  • déclarations, autorisations relatives à l’environnement
  • rapports d’inspection privée ou de la DRIRE
  • documents relatifs à des sinistres ou accidents au cours des trois dernières années.

 6.    Autres documents

  •  business plan
  • études de marché, études client, part de marché de l’entreprise et des concurrents
  • chiffre d’affaires réalisé auprès de chacun des 10 principaux clients au cours des trois dernières années
  • commandes effectuées auprès de chacun des 10 principaux fournisseurs au cours des trois dernières années.

Cession ou achat d’entreprise – les documents à récolter (3/4)

3. Documents d’ordre juridique

  • principaux contrats-clients
  •  principaux contrats-fournisseurs
  •  principaux contrats d’assurance
  •  principales conventions (ex. entre la société et ses mandataires sociaux, entre sociétés du groupe…)
  •  conditions générales de vente d’achat ou contrats-type
  •  titres de propriété immobilière
  •  principaux contrats de location, crédit-baux
  •  liste des travaux effectués au cours des 10 dernières années
  •  détails et certificats de dépôt des droits de propriété intellectuelle ou industrielle (logiciels, brevets, noms commerciaux…)
  •  détails sur tous les litiges en cours ou menaces de litiges, ainsi que tous les litiges terminés au cours des trois dernières années
  •  documents relatifs à toute procédure judiciaire ou arrangement amiable au cours des trois dernières années
  •  documents relatifs à tout contrôle administratif en matière fiscale, douanière, sociale, réglementaire, concurrence, sécurité et d’urbanisme au cours des trois dernières années.

 

 4.         Etats financiers

  • compte de résultat, bilan, état de la dette et flux de trésorerie sociaux et consolidés :
    • des 3 dernières années
    • de l’année en cours (état intérimaire)
  • prévisionnel sur les 3 prochaines années
  • fiscalité :
    • liasse fiscale des 3 dernières années
    • conventions d’intégration fiscale des 3 dernières années
    • déclarations de taxe professionnelle, TVA et taxes et participations sur salaires des 3 dernières années
    • imprimés fiscaux relatifs aux IFU
  • documents relatifs à des emprunts ou prêts financiers
  • comptes bancaires.

Cession ou achat d’entreprise – les documents à récolter (2/4)

1. Documents d’ordre administratif ou relatifs à la gouvernance

  • K-bis
  • statuts
  • copie de carte d’identité des dirigeants et mandataires
  • structure de capital : qualité des principaux actionnaires, pacte d’actionnaire, liste des valeurs mobilières émises ou à émettre, plans de souscription d’actions…
  • registres sociaux des 3 dernières années (PV d’Assemblée Générale…) et rapports du Président, Conseil d’Administration ou autre organe de décision…
  • documents relatifs à toute modification dans l’actionnariat (fusions, restructurations, acquisitions, cessions, mouvements de titres…) au cours des 5 dernières années
  • état des nantissements et sûretés
  • certificat de non-faillite.

2. Documents relatifs aux ressources humaines

  • organigramme
  • CV des membres de la Direction (s’ils sont amenés à rester dans l’entreprise) et des « hommes-clé »
  • bilan social  (3 dernières années) : pyramide des âges, rotation du personnel, absentéisme, tranche de salaires, nombre de licenciements, répartition par types de contrats (CDI / temporaire…) et fonctions
  • modèles de contrats de travail
  • accord de participation, plan d’épargne entreprise ou autre plan ouvert aux salariés, régimes de prévoyance ou de retraite
  • documents relatifs à l’organisation du temps de travail
  • PV des Comités d’Entreprise, des réunions du CHSCT des deux dernières années.

 

Cession ou achat d’entreprise – les documents à récolter (1/4)

Tout investisseur potentiel va mener sa propre enquête avant de prendre la décision d’acheter ou de rentrer au capital d’une entreprise. Pour ce faire, il va devoir valider les dires du cédeur et s’appuyer sur des documents tangibles.

Je vous propose de lister ces documents, car ils vous feront gagner un temps précieux. Tous les documents présentés ne sont pas obligatoires et dépendent essentiellement de la structure de l’entreprise et de son histoire.

En revanche, il est vivement conseillé d’avoir tous ces documents à disposition (lorsqu’ils sont applicables à la situation), puisqu’ils pourront être réclamés par les tiers impliqués l’analyse de l’entreprise.

Plus l’analyse s’appuiera sur ces éléments tangibles, plus grande sera la transparence de l’approche et plus l’investisseur potentiel (ou tout autre tiers concerné) aura tendance à s’appuyer sur cette évaluation.

Les grandes catégories sont les suivantes :

– Administratif et gouvernance

– Ressources humaines

– Juridique

– Etats financiers

– Réglementation

– Autres

Newsletter à nouveau fonctionnelle

oups..je me suis rendue compte que la newsletter ne fonctionnait pas ! mea culpa, je me suis trompée dans son paramétrage.

Vous pouvez désormais recevoir mes nouveaux « posts » par mail, donc inscrivez-vous !

J’en profite pour vous faire part de ma petite astuce – pour avoir une newsletter gratuite sur un blog, utilisez « feedburner » : http://feedburner.google.com

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

J’écris, j’écris..mais, vous, qu’en pensez-vous ? Pour vous, est-ce un exercice difficile que de réaliser ce business plan ?

Je serais intéressée par votre feed-back. J’aimerais savoir ce qui vous bloque le plus, les questions les plus importantes que vous vous posez sur votre activité !

Je pense que plus l’on communique autour de son projet, plus l’on reçoit d’idées, et plus l’on s’améliore !

 

A vous !

La réalité au sujet des prévisionnels (enfin !)

Tous les conseils prodigués au sujet des prévisionnels de chiffres d’affaires ou de résultat sont voués à vous simplifier la vie. Certes, votre plan d’affaires ne sera pas parfait, mais sachez que la règle en or est que tout prévisionnel est faux ! Donc, dé-cul-pa-bi-li-sez !!

 

Le principal est que vous soyez clair sur la façon dont votre activité est structurée : d’où proviennent vos recettes ? quelles sont vos principales charges ?.

 

L’idée n’est pas de passer des semaines à réaliser ce budget. Raisonnablement, il doit vous prendre au total une dizaine d’heures.
Ce prévisionnel vous donne une idée de la rentabilité de votre business. Si même au bout de la 3ème année, votre résultat est négatif, posez-vous des questions !

 

Utilisez ce budget comme un jouet..Faites varier vos hypothèses de croissance, vos recettes / dépenses et évaluez leur impact sur le résultat.

 

Vous pouvez également réaliser trois scenarii :

–         un scénario de base (a priori, le budget que vous avez d’ores et déjà réalisé)

–         un scénario pessimiste. Si tout va mal (ou presque !), à quel niveau de revenus et de dépenses puis-je m’attendre ?

–         un scénario optimiste (la crise s’évapore, Barack Obama fait de la pub pour vous… !). Cela vous permet d’évaluer de quelles ressources vous auriez besoin si cela arrivait.

Etablir un compte de résultat prévisionnel (2/2)

Après avoir réalisé le prévisionnel de revenus, vous devez vous atteler aux dépenses.

 (ii) les charges

Pour vous simplifier la vie, distinguez les coûts variables des coûts fixes :

  • coûts variables (ex. matières premières…). Exprimez-les en pourcentage de vos ventes, cela vous simplifiera la vie. Par exemple, pour vendre un collier à 10€, j’ai besoin d’une perle à 1€ ; le coût de cette matière première est donc de 10%.
  • coûts fixes. Faites une estimation précise en montant nominal des principales charges et une évaluation plus grossière des charges mineures.
  • coûts fixes ou variables. Certaines charges peuvent faire partie des deux catégories, en fonction de votre activité (salaires, publicité…). Ils peuvent donc être indifféremment évalués en pourcentage des ventes ou en montant nominal.

 

2. Prévisionnel pour les années à venir

 

En réalisant les prévisions pour l’année 1, vous avez fait le plus dur !

Pour les années suivantes, je vous conseille de procéder de la façon suivante :

  • Identifiez les différences majeures avec la 1ère année : lancement d’un nouveau produit, apparition de nouveaux frais (ex. publicité), disparition de certains (frais d’établissement, investissements immobiliers initiaux)
  • le cas échéant, ajouter les « lignes » correspondantes à ces nouvelles recettes ou dépenses à votre compte de résultat
  • pour les recettes déjà existantes, évaluez leur taux de croissance. Si vous prévoyez un très fort développement, vous pouvez envisager une croissance à trois chiffres. Autrement, appliquez le taux de croissance moyen du marché ou l’inflation. Vous pouvez également distinguer volumes de ventes et prix et faire jouer les deux facteurs de façon différente (ex. volumes constants et prix en hausse)
  • pour les charges variables existantes, vous n’avez rien à faire, puisque vous les avez déjà exprimées en pourcentage des ventes
  • pour les charges fixes, vous pouvez les ajuster en fonction de l’inflation. Ex. si l’inflation est de 2%, vous pouvez estimer que votre loyer augmentera de 2% également.